Des conditions sociales comme le logement, le revenu familial et l’éducation marquent profondément les enfants et les jeunes. Il a été démontré que des améliorations à ces conditions sociales peuvent ouvrir de nouvelles perspectives aux jeunes qui sans cela risquent de se retrouver derrière les barreaux.
C’est le principe sous-jacent de la prévention du crime par le développement social : la promotion du bien-être par le biais de mesures sociales, de santé et d’éducation. Des entités internationales renommées comme les Nations Unies (2002) sont d’accord que la prévention du crime est efficace, surtout auprès des enfants et des jeunes.
En investissant dans les enfants afin de leur fournir des expériences positives dans la vie, nous pouvons circonscrire les dommages et coûts considérables de la criminalité et de la victimisation. Statistique Canada (2003) estime que la criminalité coûte aux Canadiens dans les 59 milliards de dollars chaque année.

Des évaluations effectuées au Canada, aux É-U, en Europe et dans d’autres pays démontrent que certaines interventions sociales sont efficaces, rentables et offrent des avantages sociaux supplémentaires. Les chercheurs concluent maintenant que des interventions sociales peuvent produire des résultats positifs, quantifiables sur une période de trois ans, avec une réduction de la criminalité de 25% à 50% en 10 ans.
Les études antérieures du CCDS dans ce domaine et notre recherche qui se poursuit sur un vaste éventail de questions de politiques sociales, nous donne une place de porte-parole véhément en faveur de la prévention du crime par le développement social.
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